Catégorie : Writings

24 février 2015

Parenthèse dans l’espace.

Références impalpables

Inutile éphémère.

tache de soleil

 

 

 

17 novembre 2014
16 octobre 2014

En ces temps « modernes », combien de décisions sont elles encore prises à l’instinct ?
A t’on oublié qu’être « homme » c’est avant tout être « animal » ?

Lâchons la bride à tous nos instincts sauvages, et, comme le repos est un rêve, accablons de fatigues et de désespoirs à notre profit l’existence des autres âmes !.

George Sand

24 mai 2014

Il est une heure,
où l’on ne sait s’il persiste une pointe de lumière,
si la nuit intense calfeutre encore les bruits éphémères.

24 mars 2014

Comme de nombreuses histoires, la notre a commencé dans un journal de petites annonces. Au milieu de toutes ces offres aguicheuses et silhouettes félines, je t’ai remarqué, discrète.

Tu ne fais pas dans la débauche, je l’ai senti tout de suite, j’aime ça. Pas de maquillage. Quelques rares lignes pour décrire la tienne, des mots choisis avec soin. J’ai senti que tu deviendrais une attache, mon amie, mon pote.
Avec toi il m’est arrivé d’hurler.
De pleurer, de jouir, de dormir,
de rire aussi.
Avec toi il m’a été permis de vivre, surtout.
J’ai déménagé, tu étais là. Soufflante et souffrante sous le poids des effets impersonnels. Tu as transporté ma vie d’un endroit à un autre, sans faire de commentaire. Sans me dire si je faisais un connerie. Tu étais là et tu m’a aidé, c’est tout.  En retour je t’ai emmené dans un vulgaire restau, au bord d’une autoroute sans teint. Tu as compris que j’étais crevé, qu’on ferait mieux plus tard. Tu ne t’es pas offusquée, tu n’es pas difficile et ça aussi j’aime bien.
Cinq ans. Il nous a fallu 5 années de travail acharné pour venir à bout de ce projet fou. Construire une maison. Avec ses mains, sa tête, ses nerfs. Quelques milliers d’aller retours, de chargements, déchargements. Des horaires inavouables, quelque soit la météo, mon humeur, les mauvaises surprises.
Tu as tellement de bonne volonté et d’astuce qu’on a porté ensemble des mètres cubes d’isolant, des tonnes de graviers, des centaines de mètres de charpente, une bétonnière une baignoire des tuiles…
Encore aujourd’hui, lorsque je regarde nos photos, c’est impensable.
Bien sûr, il y a eu toutes ces magnifiques escapades. On n’allait pas se laisser abattre par le placo !
Te souviens-tu d’une de nos nombreuses ascensions du Lautaret, de nuit en plein hiver ?
Des mètres ! Il y avait des mètres de neige. Le vent soufflait tellement fort qu’il nous faisait glisser d’un coté à l’autre de la route gelée. Il fallait afficher une dérive, comme en avion !
On ne voyait rien.
Nous étions seuls, devant le chasse neige. Et effectivement nous nous sommes demandés ce que nous faisions là. Une sorte d’exploit personnel, futile et éphémère. Nous étions des explorateurs.
Parfois nous avions de belles galères. Comme cette fois ou par excès d’orgueil je nous ai planté dans un bas coté d’une route enneigée (encore) et j’ai du sacrifier ma slack et deux-trois mousquetons d’escalade pour te sortir de ce mauvais pas.
Cette fois encore ou nous nous amusions, comme deux adolescents sur le parking d’un vulgaire centre commercial au sud de Paris. A nous prendre pour des champions de rallye sur la surface couverte d’une épaisse couche de neige. Et oui, je te vois sourire. Ca ma couté 2 jantes et un parallélisme. Il faut dire qu’il était bien caché, ce trottoir !
Bien sûr tu as eu tes humeurs. Qui n’en n’a pas ? Cet embrayage fragile qui a implosé en passant Auxerre, sur la voie de gauche de l’autoroute. Tu aurais pu choisir un autre moment pour nous faire une scène de pignons.
Ces trois bris de glaces, en moins d’un an, qui nous ont valu une injuste éviction de la gmf et un petit tour chez la fille aux gros seins d’SOS malus. Ces trois années de punition nous ont couté bien cher, mais il fallait  rouler encore et écrire nos aventures !
Et on ne regrette rien, non ? Les virées à Rigny pour aller faire un coup de parapente, les sorties VTT, les participations à tous ces trails estivaux sur lesquels tu m’offrais le gite et le presque couvert.
Ces fois où, moqueuse, tu me faisais remarquer que j’avais du plâtre sur mon uniforme, en partant bosser. Tu me laissais un petit souvenir pour que je pense à toi. C’était ton post IT sur le frigo.
Et puis ensemble nous pouvions réfléchir. Tu m’offrais un écrin hors du temps pour laisser mes pensées diverger. Quand je rentrais malheureux au milieu de la nuit, les yeux embrumés par un coeur chahuté, tu prenais soin de moi et m’empêchais de rouler trop vite…
Après toutes ces tempêtes, ces paysages incroyables, ces silences…. tu as décidé qu’il était temps d’y mettre un terme. De rester sur tous ces souvenirs magiques. Peut être avais tu peur que je me lasse ou que je prenne conscience de ton âge. Permet moi de te dire que, même si je respecte ton choix, je t’aurais accompagné jusqu’au bout. Tout ce que tu représentes ne pourra jamais vieillir puisque ce sont des pensées mêlées de sensations au creux de mon esprit.
J’ai surtout appris grâce à toi ce qui fait la beauté d’un objet.
Ce n’est pas toujours l’objet en lui même mais surtout ce que nous en faisons.
Adieu, Joy Machine !

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1 février 2014

Dans le brouhaha ambiant, peu de temps est accordé au silence. Peur du vide, insatiable, insatisfait. Toujours ce bruit, ce besoin de remplir, de divertir. Et pourtant. Tant de poésie résonne au creux d’un non dit, d’une pause, d’un répit…

Allongé à même le sol. Je m’accorde un instant de néant.
Bienfaiteur.

Et les mots de Chateaubriand font surface :

« Non que l’été soit maintenant moins doux qu’il était quand les hymnes mélancoliques du rossignol silenciaient la nuit ! « 

10 décembre 2013

bE

« Be the Answer, not the Question »

29 septembre 2013

J imagine un sentier en balcon. Aérien, sinueux, vertigineux même, parfois.
Il parcourt la montagne avec élégance, sans se retourner. Il vit avec les saisons. Tantôt sec et poussiéreux, tantôt enneigé, fleuri, lumineux.

19 août 2013

Me revoilà. Tout bronzé. Bien reposé. En pleine forme !

En checkant crou sans passer par la case sondage -que pensez vous du chou-fleur à la cantine et de la demago en général – je m aperçois que j’ai eu une promotion !!! Whou hhhhoou !!! Je saute de partout puis dans mon uniforme. C’est tellement la fête que presque je mets ma casquette !

J’arrive à la do à fond de 3eme, dans ma kangoo utilitaire blanche, prêt à en découdre ! Avec mon nouveau salaire je me suis payé les jantes Alu !

A moi Maurice Singap, Los Angeles ! J ai la musique à fond et mon caisson de basse fait bouger la tête de mon teckel coupe courant d’air ! Lui aussi il est super content !

19 août 2013

Ma drogue….

Au fond de ma couchette d’Airbus, alors que nous survolons sûrement l’Azerbaïdjan je peine à trouver le sommeil. Le rythme et le décalage imposent des périodes de repos à mon corps alors qu’évidemment l’inverse semblerait évident.

Dans cet état étrange, je déambule mentalement, au gré des images qui me traversent l’esprit.
Je vole alors que je devrais courir. J avais prévu ce dimanche une course dans les Alpes, le tour de la Grande Casse. La veille du départ, en bouclant ma petite valise, bâtons-chaussures-goretex, je constate malgré moi que cette douleur persistante au genou est encore bien présente. Malgré les anti-inflammatoires, malgré moi.