Il est une heure,
où l’on ne sait s’il persiste une pointe de lumière,
si la nuit intense calfeutre encore les bruits éphémères.
Ces instants préservés t’apaisent et me hantent.
Une fatigue supportable et douce nous submerge.
Un état partagé, conscience de l’inconscience.
Subtile mélange de frontières estompées.
Elle se déplace dans l’ombre avec une fluidité instinctive.
Hypnotique,
en rythme.
Elle seule conforte et bouscule.
Antagoniste,
comme cette nuit d’encre que désormais rien n’immacule.
Elle touche une fois, avec les yeux.
Elle te touche une fois, pas deux.
Les mots s’entrechoquent.
Jamais pourtant ses intentions nocives
le calme revenu ma lucidité dérive.
Se laisser entraîner.
Le train de la vie
lui,
ne marque pas d’arrêt.
Je veux tout saisir, m’élancer me lancer m’agripper.
A cette chaleur enlevée, nos difficultés, ce bonheur passionné.
Destiné dessinée.
Nous ne sommes plus seuls.
Cette poussière d’étoile, déjà animée.
Un nouveau morceau,
nous allons composer.
C’est beau. C’est de qui ? Patricia Kaas ?
Patricia Ki ?
C’est un peu torturé pour du Kaas , je verrai bien Mylène Farmer moi.
EXCELLENT
12… et demi .