La course, il faut l’admettre, a un lourd penchant thérapeutique.
Comme j’essaye de le montrer vite fait avec les images qui suivent, courir peut à la fois être un jeu, un vide, une révélation, une fuite. Une métaphore, de ce que l’on vit, « en vrai ».
Pour chaque sortie « dure », il y a une idée au départ, une souffrance au milieu, une interrogation à la fin.
L’effort extreme me nettoie l’esprit et régule ma colère.
Lorsque je me sens bien, je considère la course comme une façon de me déplacer, avec mon corps, sur des distances variables. Elle me rend conscient. Elle me replace dans mon élément. Surtout elle me permet de relativiser.
Lorsque je vais mal, si la motivation est moindre, paradoxalement je vais plus vite. Mon corps à moins d’importance, je peux l’user, lui en demander plus. J’accepte une douleur que je pense mériter.
Si je vais très mal, la course est là, mais ne sert à rien. Ce qui nous fait bouger, ce ne sont pas nos jambes. Alors je me laisse aller. Je regarde si je peux avancer, un peu. La foret autour m’observe et se moque. Une fois de plus, elle me force à relativiser. Et à aller mieux.
Le déplacement, peut être, deviendra alors de nouveau possible.
Bleau = the big chill, the big deal, the big issue !
You’ve got it right !
C’est un peu ça ! 😉
T’ allais chercher ta paye ?
Remarque de ma fille:
Wahou les biquettes !!!
Y’a du vrai 😉
De bien belles images et de beaux moments partagés