Pour la deuxième année consécutive nous nous sommes rendus à Saint Nicolas de Véroce pour courir la Montagn hard, version 57km.
Sur le balcon du Mont Blanc, le sentier passe par des lieux mythiques… Bionnasay, Refuge de Miage, mont Joly…
La course est un beau concentré de dénivelé mais reste relativement roulante. Quelques portions, surtout en descente sont bien techniques ceci dit. J’y avais laissé un doigts l’année dernière !
Il y a une délégation importante de collègues d’Air France, inscrits sur l’ensemble des trois courses. Et quelques féminines bien affutées parmi eux !!
Le départ à 7h du mat laissait présager un terrain assez gras, mais au final, le soleil a rapidement séché tout ça !
La course est partie d’un bon rythme, placé dans le groupe de tête je n’ai pas eu trop de mal à tenir la cadence imposée par les premiers que j’ai gardé en vue jusqu’au premier ravitaillement. N’ayant ni leur niveau ni leur entrainement j’ai laissé l’écart se créer à partir du 20km, me retrouvant dans un petit Groupe de 3 trailers bien costauds (Timoté ayant fait 6eme sur le 37km l’année passée) et surtout sympathiques.
Payant le rythme imposé en debut de course et ayant eu une alimentation peu raisonnable les semaines précédent le trail (in tartiflette we trust) j’ai du composer rapidement avec de nombreuses amorces de crampes aux quadri et aux ischios des le km35… Heureusement l’alternance montée descentes permet de relacher certains groupes musculaires au profit d’autres….
A partir de la descente du tricot (10minutes, pour 7 minutes lors de notre reconnaissance avec Fredo) j’ai laissé filer le petit groupe dans lequel je me trouvais pour essayer de gerer mon effort (ma souffrance) perso.
La chaleur est un aspect auquel je suis extrêmement sensible…
Prenant mon mal en patience j’arrive à m’imposer un rythme soutenu dans la montée de tré la tète, heureusement à l’ombre. Cela fait 7h de course, mon cardio est dans le coma, à 160pulses…
Lors de la bascule et pour me rappeler à mon bon souvenir le trail de Chartreuse, je me plante encore de chemin, distrait par mon ravitaillement et des douleurs aux orteils… Sans trop de conséquences puisque très vite on me signale que je fais fausse route.
1/2 tour
Je retrouve le chemin avec quelques minutes de perdues, rien de bien méchant.
Sur le plat avant les contamines, je me fais violence pour courir malgré les crampes et je refais mon retard sur mes trois compères du début de course.
Ravitaillement rapide puis dernière grimpette (quasi 800m quand meme) que j’aborde pas motivé du tout.
Timoté, du haut de ses 50kg avec le sac à dos impose un rythme soutenu que je refuse de suivre. Les 2 autres lui emboite le pas mais explosent (logiquement) à mi-chemin.
Je les double puis je bascule sur la derniere descente vers le village. J’assure pour ne pas me blesser. Mes pieds me fond bien souffrir.
Sur la ligne d’arrivée m’attend Pierrot, que je retrouve avec joie apres ces 9h11 d’effort. Comme beaucoup, je me jette en entier dans la fontaine. Je suis complètement oxydé.
Au final, j’améliore mon temps de l’année passé de plus d’une heure tout en conservant un classement équivalent (10eme au scratch, 5ème sénior à 20min du podium).
Le soir je retrouve Murielle, ma précieuse amie et d’autre bon copains pour une soirée mémorable que je passe en pilote automatique (heureux mais à l’ouest !).
Quelle belle journée !
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