Paroles d’un autre monde
Au dessus de moi les rayons de soleil disparaissent
Comme absorbés dans un bleu qui devient noir
Dans cette immensité ces derniers souvenirs me blessent
Une vague image de mon défunt désespoir.
Je peine à garder les yeux ouverts,
C’est qu’ici il manque d’air
Pourtant je continue de te voir
Tant de distance nous sépare
Tu es seule en haut de ce phare
La pluie, le vent, le froid t’assaillent de toute part
Cette insignifiante tempête ne te perturbe guère
A l’intérieur, ton âme subit une bien autre misère
Je n’arrivais pas à me fixer,
Ce simple éphémère dont on finit par se lasser
Je ne pouvais que soupirer et désirer
Toujours déçu, jamais vraiment satisfait
Tu as réussi à me libérer
De cet Enfer tu m’as relevé
Si haut en fait que nous pensions voler
Et l’éternité au moins cela devait durer.
Pourtant mon aimée,
Un marin tu as épousé
Et là se trouve toute la cruauté
De ce bel océan qui seul pu me pieger.
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