Parenthèse dans l’espace.
Références impalpables
Inutile éphémère.
Suite aux nombreux message que j’ai reçu après ma vidéo « Storm », je vous propose quelques pistes de réflexions toutes personnelles.
En ces temps « modernes », combien de décisions sont elles encore prises à l’instinct ?
A t’on oublié qu’être « homme » c’est avant tout être « animal » ?
Lâchons la bride à tous nos instincts sauvages, et, comme le repos est un rêve, accablons de fatigues et de désespoirs à notre profit l’existence des autres âmes !.
George Sand
Il est une heure,
où l’on ne sait s’il persiste une pointe de lumière,
si la nuit intense calfeutre encore les bruits éphémères.
Comme de nombreuses histoires, la notre a commencé dans un journal de petites annonces. Au milieu de toutes ces offres aguicheuses et silhouettes félines, je t’ai remarqué, discrète.
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Dans le brouhaha ambiant, peu de temps est accordé au silence. Peur du vide, insatiable, insatisfait. Toujours ce bruit, ce besoin de remplir, de divertir. Et pourtant. Tant de poésie résonne au creux d’un non dit, d’une pause, d’un répit…
Allongé à même le sol. Je m’accorde un instant de néant.
Bienfaiteur.
Et les mots de Chateaubriand font surface :
« Non que l’été soit maintenant moins doux qu’il était quand les hymnes mélancoliques du rossignol silenciaient la nuit ! «
J imagine un sentier en balcon. Aérien, sinueux, vertigineux même, parfois.
Il parcourt la montagne avec élégance, sans se retourner. Il vit avec les saisons. Tantôt sec et poussiéreux, tantôt enneigé, fleuri, lumineux.
Me revoilà. Tout bronzé. Bien reposé. En pleine forme !
En checkant crou sans passer par la case sondage -que pensez vous du chou-fleur à la cantine et de la demago en général – je m aperçois que j’ai eu une promotion !!! Whou hhhhoou !!! Je saute de partout puis dans mon uniforme. C’est tellement la fête que presque je mets ma casquette !
J’arrive à la do à fond de 3eme, dans ma kangoo utilitaire blanche, prêt à en découdre ! Avec mon nouveau salaire je me suis payé les jantes Alu !
A moi Maurice Singap, Los Angeles ! J ai la musique à fond et mon caisson de basse fait bouger la tête de mon teckel coupe courant d’air ! Lui aussi il est super content !
Ma drogue….
Au fond de ma couchette d’Airbus, alors que nous survolons sûrement l’Azerbaïdjan je peine à trouver le sommeil. Le rythme et le décalage imposent des périodes de repos à mon corps alors qu’évidemment l’inverse semblerait évident.
Dans cet état étrange, je déambule mentalement, au gré des images qui me traversent l’esprit.
Je vole alors que je devrais courir. J avais prévu ce dimanche une course dans les Alpes, le tour de la Grande Casse. La veille du départ, en bouclant ma petite valise, bâtons-chaussures-goretex, je constate malgré moi que cette douleur persistante au genou est encore bien présente. Malgré les anti-inflammatoires, malgré moi.